L’artiste a trouvé l’inspiration dans le renouveau de la vitalité du Pays de Liège. Renouveau se manifestant notamment par l’année Simenon en 2003, la gare des Guillemins-TGV en 2005, le dénouement des problèmes de la place St. Lambert, l’embellissement de la ville… D’une hauteur de 50 centimètres, juchée sur un socle en pierre bleue de Sprimont, la lampe est constituée de deux disques en laiton (40 centimètres de diamètre) réunis par un abat-jour en plexiglas donnant un halo de lumière. Le disque postérieur comprend un ensemble de symboles du passé glorieux de Liège : Sceau de prince-évêque, botteresse, coq celtique, pipe du commissaire Maigret, style Régence liégeois ou encore le plus ancien outil liégeois connu, en silex taillé, découvert à la Belle Roche de Sprimont, etc. Le disque antérieur porte en son centre une large « fenêtre » au travers de laquelle un minuscule Tchantchès contemple le passé tout en admirant le présent et le futur qu’évoque le disque antérieur. Sur la droite de ce disque, un soleil levant symbolise le renouveau de Liège et recèle étymons, traductions de Liège et expressions mettant en valeur le Pays de Liège ; Cité ardente, nos estans firs di noss’ pitit’ patreye etc, etc. Sur la gauche, un Perron orné de pictogrammes évoque les atouts de Liège aujourd’hui. Paradoxalement, garni de ces pictogrammes, le Perron ressemble à la tour spatio-dynamo-cybernétique du Jardin d’Acclimatation !
Fiche technique